Je chemine… avec Nancy Huston

Je chemine… avec Nancy Huston, présentation de l’éditeur

« Je pourrais naturellement dire “je suis écrivaine”, ou “canadienne”, ou “française” ou “femme”, ou “vieille femme”, “du XXe siècle”, “athée”, je peux dégoter plein d’adjectifs ou de substantifs qui correspondent à ce que les gens considèrent comme une “identité”, mais je suis quelqu’un de très circonspect à l’égard de l’Identité. Alors j’aime répondre : “je suis mon chemin”, à la fois suivre et être, bien sûr. En fait nous sommes tous notre chemin, bien plus que nous ne le croyons ! Il se trouve que le mien a été multiple, avec des bifurcations, des tournants, des zigzags et des imprévus ; il m’a menée dans des endroits très différents. Par conséquent je suis plusieurs, et quand on est plusieurs ça ajoute un “mais” à toutes les identités. »

Nancy Huston ne serait peut-être jamais devenue l’écrivaine prolifique que nous connaissons si elle n’avait pas vécu ce « cadeau en mal » de la vie, à 6 ans, lorsque sa mère a quitté le foyer en laissant derrière elle ses trois enfants. À dater de cette rupture, la petite Nancy s’est réfugiée dans la compagnie de voix que l’on retrouve dans les personnages de ses romans.
Née au Canada, elle s’installe en France à l’âge de 20 ans, côtoie de grands intellectuels et publie ses premiers textes dans les revues féministes des années 1970, avant de s’ouvrir à toutes formes d’écriture : romans et essais, théâtre et livres jeunesse. Régulièrement primés, ses livres explorent avec finesse l’exil, la famille, le nihilisme, l’identité multiple et, surtout, les liens complexes qui unissent drames intimes et grande histoire.

Avis Je chemine… avec Nancy Huston

J’ai été sélectionnée par Babelio pour recevoir trois Je chemine… Celui avec Nancy Huston devait être lu en premier car il était le dernier édité. Pour ces trois Je chemine…, j’ai 60 jours pour publier mes chroniques, cela va me permettre d’alterner un Je chemine… avec un roman.

Ce sont des entretiens, des questions basés sur sa vie, sur ses livres qui permettent de comprendre son passé, toutes les expériences plus ou moins bonnes vécues, les études, ses rencontres, ses différents emplois, sa vie d’enfant, de jeune fille et ensuite de femme. Ce sont des évolutions perpétuelles, un apprentissage constant. Il peut être évoqué les mots de biographie ou d’autobiographie. Personne ne peut occulter son passé qui façonne une personnalité. Vivre sur la corde raide pendant de nombreuses années, connaître la dépression et cet état instable peut faire sombrer ou permet également de grandir si on l’accepte et si on trouve le bon thérapeute. C’est le portrait d’une femme qui a toujours voulu être parfaite, qui a toujours voulu être libre, qui a du coeur, qui a laissé son monde intérieur avec ses voix vivre pour tenter d’évoluer.

Les conseils que l’on peut retirer de cette lecture est qu’il faut faire preuve d’empathie, vivre ensemble pour pouvoir avancer. Une partie sur le féminisme et ce qu’elle en pense. Sur ce point, je la rejoins assez. 

Pour tout dire, je ne connaissais absolument pas Nancy Huston, je ne savais pas qu’elle avait écrit des romans, des essais, des articles… Son talent d’écriture est donc multiple. Elle s’est intéressée à de nombreux sujets qui ont donc été l’objet de plusieurs livres. Très intéressant de voir son cheminement, comment elle travaille, comment elle peut mettre de la magie sur les mots qu’elle a en tête, qu’elle laisse venir à elle. Tout écrivain à un rituel pour écrire et elle ne déroge pas à la règle. Je la trouve tout de même négative – j’ai ressenti les mots écrits de cette façon – sur les romanciers, auteurs, en général. Elle nous donne des conseils de lecture car elle a jugé les sujets intéressants. Je ne peux pas la contredire car je ne les ai pas lus, mais un auteur peut avoir du talent, c’est au lecteur d’en décider s’il est happé par l’histoire racontée… Ensuite, à l’auteur d’accepter cette critique ou pas. Je n’aime pas que l’on formate mes lectures.

Ce qu’il en ressort est qu’elle est incapable de définir l’Identité, son Identité, car l’humain est riche, surtout elle, qui cherche toujours à s’élever, qui cherche toujours à apprendre, à comprendre.

Je ne connaissais pas cette collection, vraisemblablement destinée aux jeunes adultes qui peuvent se chercher, chercher leur voie mais aussi à tous les adultes en définitive qui souhaitent également trouver des conseils pour évoluer dans leur vie.

Je remercie Babelio pour cette sélection Masse Critique.

Je chemine… avec Nancy Huston

date de sortie : 2 septembre 2021

Editeur : Seuil

Isbn : 978-2-02-14127-5

Nombre de pages : 171

Le modèle américain d’Hitler de James Q. Whitman

Résumé Editeur Le modèle américain d’Hitler de James Q. Whitman. Comment les lois racistes américaines inspirèrent les nazis.

Allemagne, années 1930 : les nazis préparent leur accession au pouvoir. Dans la perspective des futures lois raciales de Nuremberg, ils s’intéressent tout particulièrement aux politiques ségrégationnistes mises en place aux États-Unis.
Ironie de l’histoire, les nazis estimeront que la politique américaine va trop loin, notamment avec la loi « une seule goutte suffit » (ou « One-Drop Rule ») qui leur permet de classer les Africains-américains en citoyens de seconde classe. Les lois raciales nazies ont-elles été inspirées par ce « modèle américain » ?
L’auteur, James Whitman, répond par l’affirmative, ayant mené une enquête détaillée sur l’impact américain lors de la mise en place des principales lois de Nuremberg, pièces maîtresses de la ségrégation antijuive du régime nazi. S’opposant à l’idée généralement défendue par les historiens que la politique de répression américaine n’aurait aucun lien significatif avec les lois raciales allemandes, l’auteur démontre dans cet essai que les nazis ont, au contraire, montré un grand intérêt, réel et soutenu, que ce modèle leur a servi de base dans l’élaboration de leur propre système de ségrégation.
Cet essai nous fait comprendre, au-delà de l’histoire du Troisième Reich, l’influence de l’Amérique sur les pratiques racistes dans le monde.

Avis Le modèle américain d’Hitler de James Q. Whitman

Il est assez difficile, pour moi, de faire une critique d’un document tel que celui-ci. Pour information, la période relatée, qui concerne le nazisme et ce qui en a découlé a toujours été une période historique qui m’a intéressé. Cela me rappelle mon programme, intense, du baccalauréat et ma première année de Langues Etrangères Appliquées. Lorsque je peux lire un roman sur cette période, je suis ravie de le lire car j’apprends toujours de plus en plus de choses. Et là, ce n’est pas un roman mais une étude des lois. Et c’est encore plus enrichissant. Pourquoi ?

Le lecteur apprend tout ce qu’il y a à savoir sur les lois raciales aux Etats-Unis et ce n’est pas franchement réjouissant. En en discutant avec ma fille qui fait des études de Droit, ce sujet a été abordé en cours. Elle est donc au courant de beaucoup de choses. J’ai eu accès, avec ce livre, à des informations que je ne connaissais pas et qui me font plus comprendre l’histoire des Etats-Unis et surtout leurs lois. Si Donald Trump veut durcir encore plus l’immigration, il le peut même si les Etats-Unis sont protégés par de hautes instances. Aux Etats-Unis, il y a donc ces lois, dont les applications peuvent différer selon les Etats. Ces lois raciales font des Etats-Unis un pays profondément raciste, tout comme certains pays, à une moindre échelle, de langue anglaise. Ces lois concernaient, bien entendu les noirs, mais aussi tous ceux qui n’avaient pas du sang blanc, comme les Chinois, Japonais, ceux d’Amérique du Sud et les Mongols mais aussi les Indiens d’Amérique. Des lois vraiment draconiennes qui pouvaient remonter à plusieurs générations et qui faisaient de ces personnes des êtres non humains, qui n’avaient aucun droit.

Passons à l’Allemagne et la montée du nazisme depuis de nombreuses années. Juristes et autres, tous nazis, cherchent à promulguer de nouvelles lois qui doivent entrer en vigueur. L’Allemagne cherche à étendre son pouvoir vers l’Est. Mais au tout début, elle fait attention à l’international et aux critiques émises envers elle. Ils sont nombreux, notamment les juristes, à se tourner vers ce qui se fait ailleurs. Les transcriptions d’entretiens, de réunions, montrent très bien qu’ils ont étudié les lois raciales américaines. Certains les jugeaient même racistes. Mais ils étaient aussi critiques face à ces lois qui n’allaient pas assez loin à leur sens. En effet, elles pouvaient ne pas protéger le pays. Les nazis voulaient que leurs lois couvrent tous les actes qu’ils seraient amenés à faire. Cette démonstration est vraiment très intéressante car outre les Etats-Unis, l’Europe à une certaine période a démontré toute l’horreur dont elle était capable pour éradiquer des populations, notamment au Moyen-Age. Dans l’horreur, les Allemands ont réussi ce qu’aucun autre pays n’avait fait. Tenter d’avoir le sang pur par n’importe quel moyen puisqu’être Juif ne se voyait pas à l’oeil nu. Les nazis ont voulu être un grand pays, s’étendre. Ils ont réussi pendant un temps et comptent des millions de morts.

Ouvrage très riche, à lire, à garder, à relire morceaux par morceaux pour bien comprendre cette Histoire qui a entraîné la mort de millions de personnes, un génocide sans précédent qui ne doit pas être oublié pour que ces monstruosités ne se reproduisent plus. Pour que cette Histoire ne se répète pas. Malheureusement, ce n’est pas le cas. Il ne faut pas oublier la quarantaine pages de notes qui sont autant d’explications à lire pour ce qui est développé dans le livre. L’auteur nous propose également quelques ouvrages de référence.

Merci à Babelio pour cette sélection Masse Critique et aux Editions Armand Colin.

Le modèle américain d’Hitler de James Q. Whitman

Date de sortie : 14 février 2018

Nb pages : 287

Editeur : Armand Colin

ISBN : 978-2-200-62029-5

Argent sale, A qui profite le crime ? de Carole Gomez et Sylvie Matelly

Argent sale, à qui profite le Crime de Sylvie Matelly et Carole Gomez

Argent sale, à qui profite le Crime de Sylvie Matelly et Carole Gomez

Nouveauté à paraître, chez Eyrolles, Argent sale, A qui profite le crime ? de Carole Gomez et Sylvie Matelly.

Economie, Droit, tout est bon pour s’instruire et échanger en famille.

Argent sale, A qui profite le crime ? de Carole Gomez et Sylvie Matelly

Présentation éditeur :

De quoi l’argent sale est-il le nom ? Pourquoi l’argent sale est-il un enjeu si important ? Comment peut-on lutter ? Pourquoi la question de l’argent sale n’est pas réglée ? Didactique et vivant, cet essai s’appuie sur des exemples historiques et actuels pour éclairer ce sujet tabou pourtant omniprésent et de plus en plus pesant dans nos sociétés européennes. Il en décrypte les mécanismes tout en révélant ce qui en fait une dimension incontournable de l’économie mondiale.

Les auteurs :

Sylvie Matelly est économiste, directrice adjointe de l’Iris.

Carole Gomez est juriste de formation, chercheuse à l’Iris, chargée des questions liées à la géopolitique du sport.

Argent sale, A qui profite le crime ? de Carole Gomez et Sylvie Matelly

Date de sortie : 15 février 2018

Editeur : Eyrolles

ISBN : 978-2212568417

EnregistrerEnregistrer

EnregistrerEnregistrer

Un cerveau au pays des cerveaux gauches de Myriam Ogier

Un cerveau au pays des cerveaux gauches de Myriam Ogier

Dans la catégorie Essais Actualités à paraître chez Eyrolles.

Un cerveau au pays des cerveaux gauches de Myriam Ogier

Présentation de l’éditeur :

Vous vous sentez en décalage par rapport aux autres ? Vous vous ennuyez souvent au travail, vous supportez mal la routine ? Vous aimez agir à l’instinct ?  Peut-être faites-vous partie de ceux que l’on appelle des « cerveaux droits », qui privilégient l’hémisphère droit de leur cerveau. Rapides, innovants, intuitifs, émotionnels, ils sont très différents des « cerveaux gauches », lents, logiques, réfléchis et analytiques.  Malgré leurs talents et leur potentiel, ces personnes se trouvent parfois en situation d’échec dans des environnements professionnels trop normés et hiérarchiques. Un cerveau droit au pays des cerveaux gauches apporte les clés pour comprendre le mode de fonctionnement des cerveaux droits, et leur permettre de trouver leur place. Il constitue également un guide pour les entreprises qui souhaitent intégrer et valoriser ces profils particulièrement innovants.

L’auteur :

Myriam Ogier est une ancienne journaliste économique à La Tribune. Après avoir acquis une dimension internationale en entreprise, elle s’est formée au coaching avec Vincent Lenhardt.
Elle est en contact avec les dirigeants d’entreprise depuis plus de vingt ans. Elle fait aujourd’hui de l’accompagnement individuel et du conseil en gestion de carrière : coaching, bilans de compétences, bilans de carrière, out-placement.

Un cerveau au pays des cerveaux gauches de Myriam Ogier

Date de sortie : 15 janvier 2018

Editeur : Eyrolles

ISBN : 978-2212569087

La magie de l’intuition de Sylviane Jung

La magie de l'intuition Sylviane Jung

La magie de l’intuition Sylviane Jung

Avis La magie de l’intuition de Sylviane Jung

En lisant ce livre, j’ai dégrossi, si je peux écrire ce mot, toutes les clés données par Sylviane Jung. Il faut dire, également, que lire et appliqué un tel livre, quand tu as énormément de bruit chez tes voisins du dessus et du rez-de-chaussée, ce n’est pas le top. En tous les, ces sept clés me parlent énormément. Je prendrai le temps de relire petit à petit, de noter les nombreux conseils pour appliquer au mieux ce que propose Sylviane Jung pour développer l’intuition.

Chez moi, l’intuition ne demande qu’à émerger. Elle est bien présente dans mes relations humaines puisque, lorsque je rencontre quelqu’un, je sais immédiatement à qui j’ai affaire. Dans ces cas-là, mon intuition ne m’a jamais fait faux bond. Le dernier cas en date concerne un certain jeune homme. Cela m’a pris aux tripes dès le départ. Un an et demi après, tout cela s’est confirmé. J’aurais bien d’autres cas à révéler en matière de relations.

En ce qui concerne mon intuition et le travail, cela a été également le cas lors de mon dernier emploi. J’avais « senti » ce qui se tramait depuis déjà un moment avant l’annonce proprement dite. Un changement d’atmosphère, écouter, chercher et j’avais donc pris mes précautions. Tout cela est pas mal mais je pourrais faire mieux surtout au niveau de l’écoute autour de moi, lorsque je suis à l’extérieur. A ce moment-là, je me ferme, je suis dans mon monde mais je suis également vigilante. Bref, il est clair que je dois développer ce sens et je remercie Sylviane Jung pour plusieurs choses. 

Le livre se lit très facilement, il est abordable pour tous. Tout est très bien expliqué sans que cela soit rébarbatif. Sylviane Jung emploie des mots compréhensibles dans toutes les séquences. C’est ludique également. Il y a de nombreuses répétitions, mais c’est normal puisque tout est lié. Les protocoles doivent être respectés pour avancer ou pour choisir une séquence seule. Sylviane Jung est thérapeute et experte en communication. Elle offre une progression suivant une logique mais tous les exercices peuvent ne pas convenir. Ils demandent du calme. Les exercices se retrouvent très facilement grâce à l’annexe. Cela permet d’apprendre en s’amusant sans en avoir peur de se tromper. Les techniques vont devenir automatiques. Chacun a sa propre interprétation. Elle encourage tout le temps.

Elle nous conseille d’observer tout ce qui nous entoure, d’écouter, d’écrire le maximum, de chercher des associations d’idées et surtout d’y croire, de persévérer. Cela permet de mieux se connaître, de se développer personnellement. Il faut aussi éviter que notre cerveau prenne le contrôle.

La partie qui m’a passionné le plus est ce qui concerne le tarot psychologique et le tarot intuitif.

Je vais faire quelques reproches en ce qui concerne quelques fautes d’orthographe trouvées, des mots en trop ou qui manquent.

Je remercie Sylviane Jung pour l’envoi de son livre depuis le Portugal et de la dédicace et également Manuella qui m’a proposé la découverte.

Résumé La magie de l’intuition de Sylviane Jung

Pour découvrir l’intuition qui est en vous. Pour la travailler, qu’elle fasse partie de votre vie, les sept clés développées par Sylviane Jung deviendront indispensables.

La magie de l’intuition de Sylviane Jung

date de sortie : juin 2016

Editeur : Editions Sylviane Jung

Isbn : 978-989-20-6728-5

Nombre de pages : 541

Psychanalyse et pornographie d’Eric Bidaud

Psychanalyse et pornographie d'Eric Bidaud

Psychanalyse et pornographie d’Eric Bidaud

Mon avis sur Psychanalyse et pornographie d’Eric Bidaud

Pour tout avouer, je n’ai pas tout compris à cet essai. Je n’étais pas dans un état d’esprit pour tout ingurgiter malheureusement. Freud revient très souvent, comme d’habitude en psychanalyse. D’autres psychanalystes également. Mais nous avons des auteurs. La pornographie est différente du porno et de son cinéma. En effet, elle remonte à des milliers d’années. Elle comprend la littérature, l’audio, la vidéo, la photographie.

Ce que je retiens est cette arrivée massive du Net qui permet de tout voir sans être vu. Est détaillé tout ce qui concerne l’enfant, l’adolescent. Le monde de l’image est également bien présent tout comme la perversité. La psychanalyse s’est peu intéressée au sujet de la pornographie car trop embarrassée. La pornographie semble conserver ce sens caché car contraire à la morale, à la norme et au social. Elle deviendrait même un sujet politique.

Présentation de l’éditeur La Musardine que je remercie

On sait que la sexualité est au coeur de la théorie freudienne, mais que peut nous dire la psychanalyse de la pornographie ?

À rebours d’un discours médiatisé qui a tendance à déplorer la visibilité croissante de la pornographie, cet ouvrage se propose de la considérer de façon tout à fait novatrice comme un fait dont la psychanalyse reçoit les discours à la place qui est la sienne dans les cures mais aussi hors les murs. Loin des paniques morales qui s’emparent souvent des  » psys  » des médias, Éric Bidaud choisit d’examiner la pornographie comme une forme culturelle, dans l’ordinaire des évolutions adolescentes et dans ses rapports avec l’amour : le porno est une donnée de la sexualité aujourd’hui, non pas uniquement comme source de l’excitation sexuelle dans le champ du voir, mais aussi comme un lieu de savoir, de  » voir ça « . Au-delà de prises de position souvent normatives, la pornographie est un nouveau champ auquel se confronte actuellement la psychanalyse, qui lui permet de se penser et de ne pas cesser de s’inventer.

Eric Bidaud

Éric Bidaud est maître de conférences en psychopathologie clinique à l’université Paris 13 Sorbonne Paris Cité, psychologue clinicien, psychanalyste, membre de l’association  » Espace analytique « . Il exerce depuis de nombreuses années dans le champ de la clinique de l’adolescent et de l’adulte. Il travaille à faire dialoguer la psychanalyse avec les mots et les objets de notre modernité : le sexe, le porno, internet. Derniers ouvrages parus : Il n’y a plus de honte dans la culture (Penta, 2010) ; Recherches de visages. Une actualité de la psychanalyse (Hermann, 2014).

Préface de Laurie Laufer

Laurie Laufer, qui signe la préface du livre, est, professeure de psychopathologie clinique à l’université Paris Diderot, psychanalyste, auteure de nombreuses publications dont L’énigme du deuil (Puf, 2006), Qu’est-ce que le genre ? (Payot, 2014, avec F. Rochefort).

Psychanalyse et pornographie d’Eric Bidaud

date de sortie : 16 juin 2016

Editeur : La Musardine

Isbn : 978-2-84271_770-4

Nombre de pages : 218

La revanche du Clitoris de Maïa Mazaurette et Dr Damien Mascret

IMG_20160213_120540

Après les monologues du vagin, le clitoris tient enfin sa revanche !

Parlons un peu de sexe, de sexe féminin, de clitoris, ici, sans que cela ne soit un roman porn-mum ou assez olé-olé que j’ai déjà lus. Toutes les lectures sont bonnes à prendre pour s’informer. C’est le cas de La Revanche du clitoris, 2ème édition de Maïa Mazaurette et Dr Damien Mascret.

Lire la suite

Le pépin et les pépites Comment faire du burn-out une chance ! de Nadia GUINY

Le pépin et les pépites Comment faire du burn-out une chance ! Auteur : Nadia GUINY – Source Editions La Providence

Elle possède un poste à très haute responsabilité et délègue très peu car elle veut que tout soit parfait. Malgré quelques indices auparavant, elle n’en a pas tenu compte. Lors d’un rendez-vous, en 2007, elle s’écroule. Commence alors toute une batterie d’examens médicaux. Pratiquement impossible de mettre le nom sur la maladie dont elle souffre. Après plusieurs recherches sur le Net, elle arrive à recouper toutes les informations. Commencent alors plusieurs années de souffrance, de visites auprès de médecins, de voyages pour se soigner. Son but, réussir à guérir, être à l’écoute de son corps et changer de cap. Cela lui prendra cinq ans.

Outre cette volonté admirable de guérir, la pensée que le patient est le vainqueur, je trouve, tout de même, qu’il faut en avoir de l’argent pour tenter toutes ces médecines au cours des années, ces voyages lointains entrepris. Le patient est l’artisan de sa guérison. Certes, mais avec de l’argent, c’est encore mieux et plus facile, malgré le temps passé dans les transports, aller au rendez-vous… Par manque de moyens financiers, il est très facile de baisser les bras et également lorsque l’on n’a pas de réseau conséquent, comme l’auteur, qui a tout de même entrepris pas mal de recherches. Je trouve admirable son parcours. Elle a pu, à certains moments, baisser les bras, face à la douleur, face aux personnes rencontrées, face aux traitements ne fonctionnant pas ou très peu. Je remarque toutefois qu’en France, nous avons vraiment un train de retard par rapport à d’autres pays, comme les Etats-Unis, les pays du Nord de l’Europe, la Russie. Pourtant, ce n’est pas la faute à tous les médecins. Ils tentent de faire bouger les choses. J’en connais au moins un. Mais ils passent pour des cons car ils ne se laissent pas faire tentent de faire avancer la médecine, chacun dans leur domaine pour le bien de leurs patients. Car un médecin, malgré ses nombreuses années d’étude, apprend chaque jour avec chacun de ses patients. Rien n’est figé.

Même si le lecteur n’adopte pas tous les préceptes mentionnés et vécus dans ce livre, il n’est pas obtus et repart avec quelques pistes qui peuvent l’aider à vivre plus intelligemment, en accord avec lui-même. Travaillant dans le milieu de la formation, j’en connaissais pas mal. D’ailleurs, je me rends compte de plus en plus que les personnes ayant des soucis de santé ou autres font de plus en plus appel à la logothérapie. Naviguant également dans le milieu psychiatre, psychologue depuis plus de trois ans aussi, certaines thérapies ne me sont pas inconnues. Mais, tout ne convient pas à tout le monde. Cela dépend du praticien, de la confiance installée entre lui et son patient, de la méthode employée, du patient réceptif à cette méthode ou pas. Elle a pratiquement tout tenté, la médecine conventionnelle, la médecine alternative, la médecine ancestrale.

Est-ce que toutes les personnes impliquées autant dans leur travail, ne sachant pas déléguer, ayant envie que tout se déroule pour le mieux peuvent souffrir de burn-out (à ne pas confondre avec la dépression) ? Je le pense. Ce récit le confirme. Le corps a ses limites de défense. Quand il n’en peut plus, il stoppe tout. Et ça aussi je le pense, je le vis quotidiennement depuis près de dix ans. Un état d’anxiété, de stress permanent, de non confiance en soi peuvent entraîner des pépins physiques qui ne s’améliorent pas tant que le moral ne va pas ou qui reviennent quand le moral redescend au plus bas. J’ai également remarqué personnellement, et d’ailleurs elle en fait l’expérience, que lorsque le patient va beaucoup mieux, qu’il est prêt de guérir entièrement, la peur s’installe. Car guérir fait peur. Plus de prise en charge, plus de contacts avec les différents thérapeutes. La vie change et s’améliore mais il faut également passer ce cap.

J’ai lu ce document, non pour chercher des réponses à des questions que je me pose, mais plutôt pour avoir des confirmations. Chacun y trouvera matière à réflexion. Il suffit juste d’être ouvert d’esprit et ne pas tout prendre au pied de la lettre car ce n’est qu’un partage d’expériences personnelle et professionnelle. Elle insiste bien sur le fait que ce n’est que sa vérité. Ce qui peut se révéler intéressant pour faire le point sur ce qui a été écrit se situe à la fin de chaque chapitre.

Je remercie les Editions La Providence pour cette découverte qui m’a donné accès à de nombreux éléments intéressants.

Le pépin et les pépites Comment faire du burn-out une chance ! de Nadia GUINY

date de sortie : novembre 2015

Editeur : La Providence

ISBN : 978-2-930678-28-3

Nb de pages : 282

L’éternel dépouillement de la vie de Carole Nativelle

Parmi les auteurs édités par les Editions Baudelaire et donc lus car l’éditeur m’a permis de les découvrir, il y en a un seul qui n’a pas eu mes faveurs, mais c’était parce que j’ai peu de problèmes avec mon travail et je sais comment faire pour m’en sortir.

Les Editions Baudelaire font confiance à un nouvel auteur, Carole Nativelle qui publie un essai, L’éternel dépouillement de la vie.

L'éternel dépouillement de la vie de Carole Nativelle

L’éternel dépouillement de la vie de Carole Nativelle

Je vais donc vous présenter cet essai. Je devrais le recevoir et en faire une chronique.

Présentation : 

Poser un autre regard sur notre vie humaine, comprendre que les blocages, ou les freins que nous vivons en tant qu’êtres humains, et ce, quel que soit notre âge, peuvent avoir pour origine notre conception, notre période fœtale, notre naissance et même notre petite enfance.

Il s’agit de mémoires émotionnelles « vibratoires » que nous avons intégrées, consciemment et inconsciemment, lors de ces étapes de vie et qui peuvent nous freiner dans notre évolution. Elles-mêmes sont en résonance avec les mémoires ancestrales que nous portons.

C’est à travers le choix de notre famille d’« accueil » et de ces différents types de mémoires, que notre âme décide d’évoluer. Mais pour qu’elle puisse s’alléger elle-même, nous devrons passer par une libération de ces mémoires émotionnelles qui nous alourdis- sent ; un dépouillement de ce que nous « portons » de façon vibratoire, pour nous amener à notre authenticité. Car toute sa vie, l’Homme cheminera vers son devenir divin, qui l’amènera à l’Unité… 

J’avais déjà eu vent de ce genre de mémoires. Je ne sais pas si c’est réellement exact. Sommes-nous réellement conditionnés par le passé de nos ancêtres, reproduire leur schéma, est-ce que ce que nous avons vécu dans notre enfance nous empêche de nous construire. Ah, bien sûr, il y a le passé mais chaque être humain n’est pas obligé de le subir. La vie se charge de nous faire avancer.

L’auteur Carole Nativelle : 

Après plus de quinze années dans le secteur de la grande distribution, je décide de faire un virage à 360° dans ma vie professionnelle. Après cet univers indivi- dualiste, elle décide de travailler dans l’aide aux autres. Cela lui demandera un recul sur sa vie, qui commencera par une rencontre avec elle-même. La vie la guide alors vers la mémoire cellulaire.

Cela fait presque dix ans maintenant qu’elle reçoit en tant que thérapeute. Ce qui la passionne dans la nature humaine est que chaque personne est différente bien sûr, mais animée d’une grande richesse intérieure. Et à un moment de notre vie, nous sommes tous confrontés à aller toucher de près cette profondeur.