Parfois j’aimerais que ma vie ressemble à une comédie musicale de Taï-Marc Le Thanh

Parfois j'aimerais que ma vie ressemble à une comédie musicale de Taï-Marc Le Thanh - Editions Actes Sud Junior

Parfois j’aimerais que ma vie ressemble à une comédie musicale de Taï-Marc Le Thanh – Editions Actes Sud Junior

Parfois j’aimerais que ma vie ressemble à une comédie musicale de Taï-Marc Le Thanh, présentation

Maxence a 15 ans. Il n’arrive pas à dormir et ce depuis toujours. Il se souvient des rituels du coucher avec son père qui lui racontait des histoires, issues de son imagination.

Max a le syndrome de la Tourette.

Avis Parfois j’aimerais que ma vie ressemble à une comédie musicale de Taï-Marc Le Thanh

Maxence, Max, a 15 ans. Il est atteint de la maladie de la Tourette. Il dort très peu et il a besoin de rituels. Sa petite amie vient de rompre. Il ment beaucoup. Il vit avec son père que sa mère est partie. Il est la risée de tous à cause de cette maladie ou les autres le regardent bizarrement. Il a un seul ami. Malgré tout, Max semble heureux. Il est conscient de tous les efforts déployés par son père afin qu’il essaie de vivre normalement. Un soir, il regarde un film et se rend compte que l’actrice a les yeux complètement défoncés et que son visage présente un rictus. Pour lui, cette actrice a la même maladie que lui et cela ne l’empêche pas de chanter. Ce sera le point de départ, avec de nombreuses souffrances pour Maxence, le chant.

Malgré les révélations en fin de roman, je n’ai toujours pas su à réellement démêler le vrai du faux puisque Maxence est menteur. Menteur pour préserver ses proches par rapport à son état. Menteur pour ne pas argumenter sur ses journées afin qu’elles soient à peu près correctes.

Ce sera avec le chant que Max arrivera à vaincre ses démons, à tenter de maîtriser le syndrome, même si ce dernier est prêt à prendre le dessus à chaque instant. Il lui en faudra des cours pour donner le meilleur de lui-même, pour poser sa voix, pour être un très bon chanteur et arriver à chanter en public, après une première expérience désastreuse. Max doit tout vaincre pour arriver à ses fins et ce sont de grandes expériences, une lutte de tous les instants.

Comme tous les adolescents, il doit faire face à ses camarades. Car quand tu es différent, ici la maladie, tu deviens vite un bouc-émissaire, même s’ii n’y a pas forcément, ici, du harcèlement scolaire. Bouc-émissaire également pour les adultes qui ne comprennent pas et qui sont si aptes à juger ceux qui sont différents.

J’ai bien aimé les relations entre Maxence et son père et Maxence et son oncle. On les sent très proches même si la maladie a pris le pas sur leurs vies, mais ils essaient de faire face toujours ensemble. Un père qui essaie de le protéger malgré tout, malgré la prise du cannabis thérapeutique ou l’autre cannabis, pas en vente libre, qui a un effet calmant pendant un petit moment.

Un roman pour adolescent qui permet de se poser des questions, qui aborde un thème, celui de la maladie, mais aussi celui du comportement humain. Il permet de comprendre toutes les luttes auxquelles doivent faire face ceux qui sont atteints par cette maladie, réellement épuisante car ils ont toujours l’esprit en ébullition, ils n’arrivent pas à dormir et tentent de maîtriser, comme ils le peuvent. Le lecteur suit la vie de Max, avec des retours en arrière, des pages écrites par son père, pour son fils en premier et pour ses lecteurs ensuite. Personnellement, même si le roman est assez prenant, bien écrit, je n’ai pas été réellement embarquée par l’histoire.

Je remercie les Editions Actes Sud Junior pour cette lecture.

Parfois j’aimerais que ma vie ressemble à une comédie musicale de Taï-Marc Le Thanh

date de sortie : 1er mars 2023

Editeur : Actes Sud Junior

Isbn : 978-2-330-17718-8

Nombre de pages : 382

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