…Et avec votre esprit d’Alexis Laipsker

...Et avec votre esprit d'Alexis Laipsker - Editions Pocket

…Et avec votre esprit d’Alexis Laipsker – Editions Pocket

…Et avec votre esprit d’Alexis Laipsker, présentation

Georges Toussant est assassiné dans son laboratoire de chimie à Strasbourg. Il est prix Nobel. Son cerveau a été volé.

Cannelle Bourdon est commissaire. Elle doit faire preuve de tact pour ne pas froisser son équipoe.

Simon Vairne est au placard car trop caustique. Il travaille à la DGSI.

Avis …Et avec votre esprit d’Alexis Laipsker

Cannelle Pourson est commissaire à Strasbourg. Elle est appelée sur un meurtre atroce, effroyable car il concerne un Prix Nobel scientifique dont on a volé le cerveau et laissé un papier avec un symbole dans la bouche. Elle ne veut pas prendre la place de ses hommes mais elle doit obéir aux ordres. Cannelle Pourson va mettre tout en oeuvre dans son enquête, aller au plus facile comme au plus difficile. Tous ses enquêteurs seront sur le coup. Elle les écoutera égrener les pistes, leurs interrogations, ce qu’ils peuvent obtenir sur toutes ces pistes. Qu’est ce que veut dire ce symbole ? Est-ce la piste d’une secte ? Dans ce meurtre, rien n’a été laissé au hasard, car il n’y a aucun indice.

De son côté, Simon Vairne, qui travaille à la DGSI, doit enquêter sur la disparition d’un éminent scientifique qui a disparu sans laisser de traces. Ce scientifique était surveillé par la DGSI. Le responsable de Simon lui indique que cette enquête ne devrait pas durer longtemps. Il se rendra sur les lieux de la disparition et travaillera avec les forces de police sur place. Il se rendra au domicile du disparu, rencontrera la fille de ce dernier. Cette disparition ne semble pas un départ sur un coup de tête, mais risque de cacher autre chose. Surtout que Simon a l’impression d’être suivi. Au fil de son enquête, Simon sera en contact avec Cannelle Pourson, mais rien n’indique que les deux affaire sont liées.

Simon rencontrera Marion Mastereaux qui enquête également sur la disparition de scientifiques. Elle est la première à avoir le plus d’éléments. Le départ de leur collaboration ne part pas dans la bonne direction, mais Simon se rend compte du potentiel de Marion, de ce qu’elle a pu collecter et qu’ensemble, ils pourront arriver à éventuellement élucider ces disparitions de scientifiques, qui refont surface quelques jours après en ayant tout oublié.

Le lecteur suit l’évolution des deux enquêtes qui vont arriver au même suspect. Toutefois, Simon et Marion auront un coup d’avance car ils ne vont pas hésiter à ne pas attendre les décisions de la justice. Ils vont interroger les plus éminents spécialistes du cerveau, un hypnotiseur. Car comment se fait-il que ces scientifiques aient perdu une semaine de mémoire, sans avoir subi de violences. Il semble que ces scientifiques n’ont aucun lien entre eux. Ils ne se connaissent pas ou très peu. Leurs travaux sont complètement différents.

J’ai bien aimé les trois personnages. Cannelle est divorcée, mère de deux enfants. Son travail est tout pour elle et passe même avant ses enfants. Elle doit faire preuve de tact pour ne pas froisser son équipe. Elle veut avant tout évoluer dans ce monde d’hommes. Elle est opiniâtre, pragmatique, sensible. Elle est bouleversée par ce crime, cette boucherie. Simon est un personnage qui ne plait pas à sa hiérarchie. Il est orphelin, aurait pu mal tourner. Plus jeune, il s’est tourné vers le poker, ce qui lui permet d’avoir une très bonne analyse de la nature humaine. Il en a gardé une propension à tout élaborer selon les probabilités, qui lui permettent d’avancer et de réfléchir. Il a de l’instinct, de l’intuition. Et il n’hésite pas à s’entourer de personnes en qui il a confiance, comme Marion, qui lui démontre que ce n’est pas une novice et qu’elle aussi, elle est en butte avec sa hiérarchie, avec ses collègues.

Encore une histoire sur le cerveau avec une interrogation, encore une fois, sur la science et l’église. Car selon cette dernière la science et la religion sont incompatibles. Toutefois, l’auteur nous emmène beaucoup plus loin. La France ne veut pas perdre la face face aux autres puissances et lorsqu’elle a l’opportunité de ne pas faire partir un cerveau, elle essaiera, en tentant de prendre toutes les précautions et malgré des avis circonspects. Mais heureusement que nous sommes dans un roman et au dernier moment, le héros va sauver tout le monde. Ce sont également des recherches sur le cerveau car il reste toujours un grand inconnu.

Alexis Laipsker nous offre un superbe final auquel je ne m’attendais vraiment pas avec un enquêteur qui n’abandonne jamais.. Ce roman est mené de main de maître mais ce n’est pas forcément un coup de coeur. En effet, j’ai trouvé que cela a été assez long à se mettre en place. Mais dès que Simon rencontre Marion, les enquêtes prennent un autre tournant et le lecteur n’a pas le temps de se poser trop de questions. Les pages défilent. Enfin, cela a été mon cas, car j’ai lu en quelques heures, la deuxième moitié du roman. Tout est très bien documenté. Les personnages sont attachants et humains. L’appât du gain est une donnée importante, très souvent, dans un thriller, tout comme la manipulation d’être humains. Bien entendu, toujours le poker, particularité d’Alexis Laipsker, en toile de fond.

…Et avec votre esprit d’Alexis Laipsker

date de sortie : 4 mars 2021

Editeur : Pocket

Isbn : 978-2-266-31390-2

Nombre de pages : 462

Le mangeur d’âmes d’Alexis Laipsker

Le mangeur d'âmes d'Alexis Laipsker - Editions Pocket

Le mangeur d’âmes d’Alexis Laipsker – Editions Pocket

Le mangeur d’âmes d’Alexis Laipsker, présentation

Trois mois plus tôt, Leandro rentre de l’école et il est enlevé dans une fourgonnette. Sa mère sait qu’elle ne le reverra pas.

Dans une route de montagne, le facteur doit distribuer un courrier recommandé dans une maison. Il sait qu’il y a quelqu’un car la maison est allumée. Mais il découvre une maison ensanglantée

Avis Le mangeur d’âmes d’Alexis Laipsker

Elisabeth Guardiano, commandant de police, est appelée suite à la mort d’un couple, dans une maison située en pleine montagne. Ils sont peu au sein des services de police à avoir voulu lui confier cette enquête, suite à son passé. Mais les états d’armes d’Elisabeth font qu’elle peut se retrouver dans cette maison. Et ce qu’elle découvre, c’est l’horreur à l’état pur. Le couple s’est entretué et de façon ignoble, difficilement descriptible.

Lors de la montée, en voiture, dans cette maison, alors qu’elle attendait que les routes soient déneigées, un homme lui offre une tasse de café. Il décline son identité et il s’avère qu’il est capitaine de gendarmerie et enquête sur la disparition d’enfants. Son intuition lui dit de ne pas laisser de côté cette affaire.

Après les premières constations d’usage, Elisabeth et Franck de Rolan vont pouvoir s’imprégner des lieux et elle découvre l’enfant du couple, dans la cave. Cet enfant semble traumatisé et répète toujours les mêmes phrases. Est-ce un meurtre, un double suicide ? La partie ne s’annonce pas facile dans cette petite ville qui a perdu tout attrait, tout charme. Elle est isolée, esseulée, les habitants sont peu nombreux. Rien ne justifie dans le passé de ce couple cette violence. Mais Franck ne veut pas en rester là. Il est sûr et certain que tout converge vers la disparition des enfants.

Elisabeth et Franck vont former une bonne équipe. Toutefois, il ne lui dira pas de ses découvertes. Il agira, bien souvent, en solo et prendra des risques qui feront qu’Elisabeth le couvrira. Il prendra des libertés sur cette enquête. Manipulation ? L’un et l’autre ont un passé qu’ils cachent car forcément douloureux. Elisabeth accepte cet homme. Il joue le tombeur, ironise souvent, est avare de ses mots. Elisabeth fonctionne à l’instinct. Elle est brillante, butée. Franck explore tout.

Les morts se multiplient. Les découvertes aussi. Les oiseaux tombent toujours autant. Mais rien ne dit que tout est lié. Un nouvel élément permettra à Elisabeth de continuer. Violences envers les enfants, des familles qui cachent bien leur jeu, leurs pulsions, et tout cela devant deux jeunes enfants, qui subissent le pire. Et cela entraîne des problèmes psychologiques et une union de ces deux jeunes qui ne supportent plus cette main-mise sur leurs vie.

Dès le début et pendant au moins un quart du roman j’ai eu l’impression d’avoir lu ce roman. Mais en consultant mes critiques, je n’ai rien trouvé. Est-ce dû au fait d’avoir lu un roman qui y ressemble ? Certainement, mais je ne pense pas qu’il y ait un quelconque plagiat. Peut-être l’atmosphère, ce lieu reculé en montagne, ce double assassinat, ces enfants disparus. En tous les cas, après cette impression, sauf pour les personnages et les suites données, j’ai tourné les pages – normal je suis en vacances et j’ai la possibilité de lire un peu plus – et j’ai bien aimé les personnages, cette atmosphère, cette enquête. Comme dans tous ses romans, Alexis Laipsker fait part de sa passion pour le poker. L’enquête est menée tambour battant. Les deux enquêteurs veulent trouver des réponses à leurs questions. Ils sont pratiquement sûrs d’eux, surtout Franck, il sait que tout est lié à la disparition des enfants.

Je remercie l’auteur pour la dédicace de ce roman à Quai du Polar 2023.

Le mangeur d’âmes d’Alexis Laipsker

date de sortie : 10 février 2022

Editeur : Pocket

Isbn : 978-2-266-32336-2

Nombre de pages : 365

Hurlements d’Alexis Laipsker

Hurlements d'Alexis Laipsker - Editions Michel Lafon

Hurlements d’Alexis Laipsker – Editions Michel Lafon

Hurlements d’Alexis Laipsker, présentation

Olivia a du mal à dormi après avoir enquêté sur le meurtre de deux enfants. Elle se réveille après avoir entendu du bruit chez elle.

Victor Ventori est convoqué par l’IGPN. Un homme l’appelle du téléphone d’Olivia. Il lui annonce qu’il a enlevé cinq femmes.

Dans un théâtre désaffecté, Julien trouve une femme dans une cage.

Avis Hurlements d’Alexis Laipsker

Peu de temps après avoir lu Les poupées d’Alexis Laipsker, j’ai commandé en occasion Hurlements, la suite des aventures de Victor Venturi et d’Olivia. Entre temps, j’ai rencontré l’auteur à Quai du Polar à qui j’ai acheté deux romans en format poche pour les faire dédicacer.

Olivia se réveille en sursaut. Elle a entendu du bruit. Elle décide de se lever pour voir ce qu’il se passe. Elle se fait agresser dans ses toilettes. Pendant ce temps, Victor Venturi doit faire face aux résultats de l’enquête de l’IGPN. Un homme l’appelle du téléphone d’Olivia. Aussitôt, Victor prend sa voiture et se rend chez Olivia. Elle est gravement blessée.

Julien se rend dans un théâtre. Il est seul alors qu’il devrait être accompagné d’un collègue. Il trouve une femme démembrée, les orbites vides, sans langue. Dans une cage, elle pousse des hurlements.

Au cours de l’enquête sur les lieux de l’agression d’Olivia, la police va mettre à jour de nombreux indices grâce à la ténacité, notamment d’un de ses membres. L’homme qui a appelé Victor du téléphone d’Olivia a annoncé que cela ne faisait que commencer. La découverte de cette femme dans cette cage va plonger tout le monde dans l’horreur. Olivia n’a jamais rien vu de tel. De plus, elle doit toujours faire face à cette agression mais elle veut continuer car il semblerait que d’autres femmes ont été enlevées et torturées.

Comme toujours, Victor, à qui il ne reste que 48 heures avant d’être muté et donc remplacé, va demander tant et plus à ses équipes. Mais leur ténacité va payer, leurs échanges aussi. Tout cela va leur permettre d’avancer. Mais qui se joue d’eux, qui joue en solo et qui a de l’avance sur eux ? L’horreur de ce que peut faire un homme à d’autres êtres humains. En tous les cas, le sujet des hurlements est bien trouvé et de ces voix qui ont une tonalité très différente.

Le duo fonctionne à merveille. Victor a peur pour Olivia, il ne veut pas tout lui dire pour surtout la protéger. Elle éprouve de la haine depuis son agression.

Je ne dirai pas que c’est un coup de coeur, mais j’ai beaucoup plus aimé que le premier roman. Le roman est vraiment très enlevé, les chapitres sont très courts et les révélations de plus en plus surprenantes. Le sujet est maîtrisé de bout en bout. Les pages se tournent très vite, facilement car le lecteur veut avancer dans sa lecture pour ne pas trop faire durer le suspense. J’ai toujours eu l’impression qu’il allait arriver quelque chose de terrible à Olivia. Dans ce roman, l’auteur écrit moins le terme de collaboratrice en faisant référence à Olivia. Elle est plus que ça, elle est une véritable partenaire et plus qu’une amie pour Victor Venturi. Et la fin annonce une suite pour le duo. Je suis très contente.

Hurlements d’Alexis Laipsker

date de sortie : 9 mars 2023

Editeur : Michel Lafon

Isbn : 978-2-7499-5248-2

Nombre de pages : 398

Les poupées d’Alexis Laipsker

Les poupées d'Alexis Laipsker - Editions Michel Lafon

Les poupées d’Alexis Laipsker – Editions Michel Lafon

Les poupées d’Alexis Laipsker, présentation

Quatre ans plus tôt, battu, il sait qu’il va mourir. Mais avant, il la voit.

Retour au réel, le brigadier Fabre et son collègue prennent une voiture en filature. Ils veulent attraper ceux qui s’enfuient car l’enquête dure depuis déjà 9 mois.

Cela fait 25 ans que Victor Venturi est commissaire à la Crim’. Il est visé par une enquête de l’IGPN suite au décès d’un suspect. Mais Venturi, star de la police, attend qu’on lui apporte toutes les preuves de son forfait.

Avis Les poupées d’Alexis Laipsker

Auteur jamais lu et que je découvre avec ce roman, reçu dans le cadre de mon adhésion, comme chaque année, à Quai du Polar de Lyon.

Nous avons affaire à Victor Venturi, le flic le plus célèbre de France, ultra-médiatisé, surnommé Le Cow-Boy. Il doit faire face à une enquête de l’IGPN, suite à la mort suspecte d’un homme. Venturi sait qu’il est coupable, mais il attend des services de police la preuve qui le fera tomber. Il est donc sur le qui-vive. Surtout que l’on apprendra, en cours du roman, que cette enquête n’est rien par rapport à ce qui l’attend.

De l’autre côté, nous avons affaire à une psy, Olivia, adulée des services de police, de la justice et surnommée Menthe-à-l’eau. Venturi l’a fait appeler car on vient de le nommer sur une affaire qu’il ne comprend pas, suite à la découverte de six cadavres dans une chapelle abandonnée. Il n’a rien vu de tel.

Je n’ai pas trop aimé la répétition du mot collaboratrice lorsque Venturi et Olivia sont ensemble, lorsqu’ils enquêtent. Je trouve que l’auteur déshumanise la jeune femme, qu’elle est comme l’assistante du célèbre flic. J’aurais préféré qu’il utilise son prénom. Malgré la surprise de Venturi de voir arriver cette jeune femme, qu’il ne connaissait pas, Venturi baisse sa garde avec elle. Il échange, il écoute ce qu’elle peut lui dire. Elle n’est pas là simplement pour le décor. Il a besoin de son avis, de son analyse, même si ce ne sont que des pistes. Leur relation est empreinte de respect, de drôlerie par moments et surtout de complicité. Olivia a très bien cerné Venturi et cela ne le dérange pas. S’ils en avaient le temps, je pense qu’il s’épancherait plus auprès d’elle, même s’il lui révèle un élément de sa vie, de sa santé, que personne ne connaît. Un couple qui fonctionne à merveille.

La police est pressée par le temps. Outre ses six morts, qu’ils doivent surtout identifier, malgré leur état avancé de décomposition pour certains, il faut savoir s’ils ont quelque chose en commun, comment ils ont pu être face au tueur. Outre le fait qu’ils soient homosexuels, très vite la police se rend compte que ce n’est pas fini et que le tueur frappe selon un plan bien précis. Grâce à Olivia, au management très rude de Venturi, toutes les forces en présence donnent le meilleur d’elles-mêmes. Olivia arrive à faire le tampon entre les hommes et Venturi. Ces hommes ont peur de Venturi, de sa colère, mais avec Olivia, il sait comment remercier ses hommes.

Un poème au centre de tout, un poème qui donne de sacrés indices mais il faut retrouver le coupable qui cherche ses victimes sur un site de rencontre. Ce que la police arrive à mettre à jour fait froid dans le dos. Outre les graves problèmes psychologiques du tueur, il faut arriver à le comprendre, arriver à entrer dans sa tête, pour connaître ses réelles motivations, ce qui a pu le faire basculer dans cette dualité.

Autre personnage principal de ce roman est Ophélie. Ophélie qui vit dans une maison reculée dans le sud, qui a quitté Paris et qui s’annonce voyante. Mais au fur et à mesure des pages, Ophélie va commencer à vivre dans la crainte, qui se transforme en terreur, au vu de ce qu’elle peut trouver chez elle et des visions qu’elle peut avoir, notamment du tueur. Elle essaiera de s’en ouvrir à la police.

Au fil de ma lecture et de l’enquête, j’ai réussi à savoir qui était le coupable. Mais cela aurait été vraiment trop facile, car l’auteur, dans les dernières pages, nous offre deux révélations qui m’ont dérouté et qui m’ont obligé à me questionner pour savoir si j’avais tout bien compris. Mais ces deux éléments nouveaux sont à vraiment prendre en compte pour cerner qui a fait tout cela. Toutefois, malgré les révélations de ce tueur, en italique, et qui font, à chaque fois, l’objet, il manque, à mon avis, quelques éléments pour bien le comprendre.

Un très bon roman avec une très bonne qualité d’écriture, de personnages qui se révèlent attachants et un rythme enlevé. Toutefois, ce n’est pas un coup de coeur. Je découvre un auteur et je continuerai à lire ses romans car d’après ce que j’ai pu comprendre, on retrouve le duo dans son dernier roman.

Les poupées d’Alexis Laipsker

date de sortie : 9 mars 2023

Editeur : Michel Lafon – Pocket

Isbn : 978-2-7499-4936-9

Nombre de pages : 398